Commentaires

LE PROGRES
« Le Tour du Nord Isère a été un enfer cette année, malgré cela, j'ai tout de suite compris que c'était révolutionnaire. Lors de la première étape, je me suis retrouvé en 50 ème position avant le dernier virage. Je n’ai pas participé au sprint et j’ai pourtant terminé 11 ème. Seul ce pédalier pourrait me permettre avec mon énorme braquet de 38* x 11, d’accélérer de cette façon sur les 500 derniers mètres. J'avais vraiment l'impression que quelqu'un me poussait dans le dos! (*38 = 54, 7). Le dernier jour, dans les montées, tout le monde m'a semblé épuisé. Quant à moi, j'avais l'impression d'avoir encore de la réserve dans les jambes. Je suis tellement impressionné que j’encourage mes coéquipiers à l’essayer. » 
Entretien avec Vincent Templier (Team AC Val d’Oise) - 2005

TRIATHLETE MAGAZINE
Pédaler devient plus fluide, les points morts haut et bas ont presque disparus et les accélérations sont plus faciles. Le pédalier nécessite moins d'effort physique.

VELO VERT
Cette dissociation de la rotation des manivelles et des plateaux permet d'obtenir un développement identique au sol avec des plateaux plus petits, rendant ainsi le pédalage plus compact. Cette technologie vise notamment à aplanir les points morts, ces fameux moments critiques du pédalage où les manivelles sont presque verticales. Pour cela, le pédalier profite de la vitesse et de l'inertie générée par l'avance des plateaux par rapport aux manivelles. Autre avantage du système: les accélérations sont facilitées par l’augmentation du rapport entre la longueur des manivelles et le diamètre des plateaux, ce qui augmente l’effet de levier.

Serge PERROUD
Je pense que les gens réagissent comme ceux qui ne comprennent toujours pas que l'on puisse lancer un 90 D seul. Il y a une fausse mentalité dans le vélo qui s'accroche à des principes vieux comme F. Coppi!
Le fait d'avoir un 40 D (soit 57,5), me demande autant de puissance qu'un traditionnel 53, mais avec une facilité déconcertante à emmener ce braquet. Comme pour les relances.
Le 40 D est peut être plus destiné aux personnes ayant peu de cadence de pédalage, mais il permet dans des faux plats montants, de jouer sur les pignons, de conserver le 40 D sans se cramer les cuissots bien sollicités.
A vrai dire, pour le moment, je n'ai pas assez fait du long (+ de 130 km) avec le 40 D. J'aurai la réponse dans quelques mois. Mais je suis certain que ce sera OK. Certains savent rouler à 35 km/h à 95 t/mn, d'autres à 35 km/h à 75 t/mn, ce qui est mon cas et c'est mon meilleur compromis avec ce pédalier qui limite beaucoup ma fatigue musculaire, sans parler du cardio.

Régis FAGOT
Ressentis après essai et utilisation du pédalier 'Ultime' et du vélo. 
Dès les premières minutes d'utilisation une sensation de fluidité dans le pédalage. Impression de "tourner rond "
Après débriefing cette sensation est explicable. Conséquence d'un angle réduit (5°) du point mort par rapport aux pédaliers conventionnels.
Sur l'utilisation des différents reliefs (faux plats montants, côtes, plats) le système donne son plein rendement sur un pédalage " actif " (poussée, levée). Je remarque qu'il est possible de conserver une vitesse de rotation (tours/minutes) supérieure à la normale.
En absence de relevés d'informations techniques (puissance en watts et fréquence de pédalage en tours minute) je ne peux pas vérifier un gain sur la vitesse, la baisse de ma fréquence cardiaque ... Mais la possibilité de pouvoir emmener des développements supérieurs à une utilisation habituelle montre l'efficacité du concept.
Un des faits les plus marquants se vérifie sur une utilisation de fin sortie. Habituellement, et après 1 h 30 d'un rythme moyen à soutenu , une fatigue musculaire se fait sentir. 
La conséquence de cette dépense énergétique entraîne une fatigue musculaire. Il en résulte une difficulté à maintenir une fréquence de pédalage et donc une puissance constante. A ma grande surprise mes impressions de puissance et ma fréquence de pédalage semblaient être identiques en début, milieu et fin de cette sortie.
Lors de cet essai plusieurs phases ont été réalisées au-dessus de mon seuil aérobie (165 de F.c) d’où l'apparition d'acides lactiques.
En conclusion:
J'ai essayé le concept faisant abstraction de tout a priori (négatif ou positif) avec un besoin d'acquérir un ressenti et une analyse " terrain ".
J'ai été positivement " surpris " par la fluidité du pédalage mais également et surtout par les résultats sur ma fin de sortie. Le constat de maintenir un état de fraîcheur musculaire est presque déstabilisant. 
Je pense que le concept du pédalier et la valeur ajoutée qu'il génère s'adresse d'avantage à une utilisation sportive / cyclo sportive que sur une pratique loisirs.
Il serait intéressant d'analyser plus finement l'utilisation de ce pédalier,  sur une base de données précise et fiable.

Dominique ANDERSON
Voici un bref aperçu de ma première expérience avec deux sorties sur un vélo  avec son ingénieux pédalier à engrenage épicycloïdal.
Indépendamment des roues et du cadre, le pédalier ''Ultime'' permettent d'avoir un pédalage incroyablement "fluide".
Jour 1: J'ai  fais 66 km sur le vélo à une moyenne d'environ 30 km/h sur un circuit de 15 kilomètres autour des routes de Villefontaine (Isère).
J'ai immédiatement senti la rigidité des roues clients faites par la société, en carbone de 80 mm à boyaux, avec moyeux et flasques hautes et rayons ligaturés, notamment sur l'avant. Pour mon style de pilotage, je fus surpris par l'impact d'un tel niveau de rigidité des roues sur la dynamique du vélo. Je n'avais jamais couru avec des roues aussi rigides pendant mes 30 années de coureur cycliste Elite de haut niveau.
En ce qui concerne l'effort, je sentais qu'il était facile de pédaler à une cadence plus élevée pour une vitesse donnée. L'effort ou le sentiment de passer les points morts haut et bas se sentaient significativement diminuée, entraînant le sentiment qu'il est plus facile de tourner à une cadence plus élevée.
Jour 2: J'ai eu le plaisir de rouler environ 103 kilomètres avec le groupe local de 6 coureurs de La Verpillière. Les roues ont été changés pour du plus traditionnel, jantes carbone de 30 mm à pneus et moyeux ''MGT'', avec un changement de selle (une selle SMP). Le tout a abouti à un vélo beaucoup plus confortable pour rouler. Le confort et la stabilité accrue m'ont permis de mieux exploiter mes forces et mes faiblesses avec le pédalier ''Ultime''. Encore une fois, je trouve que le maintien d'une cadence plus élevée était plus raisonnable et plus facile. À un moment donné, je me suis retrouvé filer sur un long solo avec un bon vent de face à plus de 50 km/h, quelque chose que je n'ai pas fait depuis très longtemps avec mes vélos de course.
Sur la cadence basse, je trouve qu'avec l'effet de levier accru apporté par le pédalier, je fus en mesure de maintenir une cadence de 36 tours minute sur une longue montée d'un kilomètre avec l'équivalent d'un 53 x 13. Dans mon expérience lorsque vous faites de grandes intervalles de vitesse avec un grand développement sur une  pente aussi raide, habituellement je cale à une cadence de moins de 55 tours par minute, et de ne pas avoir la force dans les jambes pour pousser un tel  développement. Avec le pédalier ''Ultime'', non seulement je pouvais maintenir une cadence aussi faible dans un contexte d'effort, mais j'ai pu accélérer en haut de la montée sans rétrograder. Le montant de l'effet de levier fourni par les manivelles du pédalier ''Ultime'' par rapport à des manivelles de 172,5 mm standards est important et tout simplement impressionnant.
Je ne pouvais pas aller faire un tour le lendemain, rentrant à la maison plus retourner à Versailles avec 4 heures de route, mais sans la moindre irritation ou les jambes lourdes et douloureuses.
Avec seulement deux sorties avec le pédalier, j'ai vraiment apprécié l'expérience. Je sens que je peux facilement maintenir une cadence plus élevée pour une période de temps beaucoup plus longue, et d'obtenir une accélération plus efficacement sur les bosses. Je sentais aussi que je pouvais compter sur une marge supplémentaire de puissance ou de couple pour accélérer facilement. Je crois que ces sentiments se traduiraient bien dans les courses sur route et sur piste et j'espère un jour profiter de ces bonnes sensations pour mieux approfondir sur le final d'une course, d'accélérer plus rapidement et de maintenir une vitesse donnée plus facilement sur la piste.
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